A l'issue d'une rencontre dimanche 21 février avec les responsables de la junte au pouvoir à Niamey, une mission internationale représentant l'ONU et les pays africains a estimé avoir reçu des putschistes les « garanties nécessaires » quant à un retour à l'ordre constitutionnel. Selon le président de la Commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la rédaction de la nouvelle Constitution se fera avec la participation de la société civile et des partis politiques.
La mission internationale était dirigée par Saïd Djinnit, des Nations unies, le commissaire Ramtane Lamamra de l’Union africaine, et Mohamed Ibn Chambas de la CEDEAO.
La CFDR qui aujourd’hui est en position de force, après le coup d’Etat de jeudi dernier, a plaidé pour un encadrement de la transition par la communauté internationale.
L’environnement est propice pour cela, a dit en substance Mohamed Bazoum du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).
Quant à l’ancienne majorité qui peut se faire du souci à présent, elle a insisté sur la neutralité de la transition. Avec les militaires, la mission dit avoir reçu des assurances pour un retour à l’ordre constitutionnel, dans des délais raisonnables. Des délais qui seront déterminés par les institutions de transition que la junte promet de mettre en place bientôt.
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